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2010-01-22T18:05:00+01:00

LES ANTI TNF

Publié par bouboune

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Un nouveau traitement contre la spondylarthrite ankylosante
- juin 2003 -

Déjà utilisés face à la polyarthrite rhumatoïde, les anti-TNF-alpha se révèlent efficaces face à la spondylarthrite ankylosante. Diminution rapide et soutenue des douleurs, amélioration de la qualité de vie et arrêt de l'évolution de la maladie… ces biothérapies pourraient bouleverser la prise en charge de cette pathologie.

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Après avoir révolutionné le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, les anti-TNF-alpha ont été présentées comme des molécules "miracles". Déjà bénéfiques face à l'arthrite psoriasique et l'arthrite juvénile idiopathique, ces composés pourraient encore étendre leurs indications.

Les anti-TNF-alpha, des "molécules miracles" ?

La spondylarthrite ankylosanteProduites naturellement par l'organisme au cours de l'inflammation, les TNF-alpha ont des fonctions liées aux défenses anti-infectieuses et anti-tumorales. Mais dans le cas de certaines maladies, leur présence en excès favoriserait l'inflammation chronique. Produites par les macrophages, le rôle de la cytokine TNF-alpha dans la polyarthrite rhumatoïde est multiple. Il favorise la destruction de l'os, provoque l'inflammation et entraîne la dégradation du cartilage. Les effets de cette protéine sont conditionnés à son interaction avec des récepteurs spécifiques à la surface des cellules. Dans le cas des rhumatismes inflammatoires, les récepteurs ne sont pas suffisant pour équilibrer le nombre de TNF-alpha libres. Cet excès va déclencher la cascade infernale d'effets inflammatoires et dommageables pour les articulations. La biotechnologie a permis la mise au point de plusieurs composés capables de bloquer l'action de ces TNF-alpha : (Enbrel®), l'infliximab (Remicade®) et Adalimumab (Humira®). Ces composés ont prouvé leur efficacité dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde.

Chez les personnes atteintes de spondylarthrite ankylosante, un rhumatisme inflammatoire fréquent et de cause inconnue, la présence de ces molécules au sein des articulations touchées suggérait que l'emploi d'anti-TNF-alpha pouvait avoir un intérêt dans le traitement de cette affectation. C'est aujourd'hui chose faite !

Une accumulation de preuves

Jusqu'à présent, seules des études sur de faibles échantillons avaient permis de suspecter l'effet bénéfique de ces composés face à la spondylarthrite ankylosante. Mais la recherche présentée dans le cadre du Congrès de la ligue européenne de rhumatologie (Eular 2003) est d'un autre calibre1. Conduite dans 14 centres européens, cette étude porte sur 84 patients pendant 12 semaines, dont 45 ont reçu 25 mg d'étanercept (Enbrel®). Se basant sur des critères de réponse standardisée (ASAS 20 %, ASAS50 % et ASAS70 %), une nette amélioration a été observée chez les patients traités par rapport aux patients sous placebo à la quasi-totalité des mesures chronologiques. Les chercheurs ont également constaté une amélioration importante des douleurs au dos, de l'intensité et de la durée des raideurs matinales, de la fonction et de l'évaluation globale du malade ainsi que de son état de fatigue dans le groupe traité par l'étanercept. Le niveau et l'activité de l'inflammation mesurée par les tests de sédimentation et de protéine C-réactive (CRP) ont présenté une nette diminution.

"Nous savons que l'étanercept est un traitement efficace de la polyarthrite rhumatoïde. Maintenant, de nouvelles études révèlent que ce traitement semble prometteur contre la spondylarthrite ankylosante. Ces nouvelles données prometteuses donnent aux médecins une vue d'ensemble de l'impact du traitement sur ce type de maladie auto-immune. Les profils d'innocuité et d'efficacité de l'étanercept chez les personnes atteintes de spondylarthrite ankylosante (…) viennent renforcer l'impact favorable que ce traitement pourrait avoir sur la vie des malades" commente le Pr. Calin, rhumatologue britannique et principal auteur de cette étude


(ARTICLE TROUVE SUR DOCTORISSIMO)
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Je vais vous parler de mon aventure avec les anti TNF, j'ai commencé ce traitement l'année dernière par l'Embrel. Comme je suis infirmière je me faisais moi même les injections en sous cutanée dans le ventre. Autant j'ai beaucoup de faciliter à piquer les autres j' ai la parole facile donc je disais deux trois bêtises aux patients et pendant ce temps je faisais mon travail et ni vue ni connu pour le patient il était piqué s'en trop souffrir. J'ai eu beau me raconter des bêtises je me faisais mal pas si facile de se piquer. si il n'y avait que ça. Après l'injection de l'embrel j'étais oblige de m'allonger car j'étais nauséeuse et vertigineuse. Mon rhumatologue m'a diminué la dose mais j'avais tout gagné il fallait que je me pique deux fois par semaine. Après une visite avec un grand pont de toulouse on m'a dit stop l'embrel on fait le remicade. Donc j'ai démarre le remicade avec un protocole particulier en hospitalisation de jour.
A la 4 ème injection je me suis retrouvé le lendemain coince en position foetale avec une poussée polyarticulaire hospitalisation en urgence anti inflammatoire à forte dose ainsi antalgiques.En ce début d'année ,mon rhumatologue n'a pas voulu me refaire le rémicade, mais les douleurs ont empiré elle m'a mis sous morphine mais je l'ai stoppée car je ne la supportait pas nausée et vertige. J'attends avec impatience mon rendez-vous en février à Toulouse pour voir ce que je vais devenir.......... 

 

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